|
Romans de Georges Simenon - T1 - Les romans rassemblés dans la Pléiade, cinq Maigret, seize romans durs, retracent la trajectoire et manifestent la cohérence de l'ambition de Simenon - La Pléiade
Le Charretier de la «Providence» - L'Affaire Saint-Fiacre - Les Fiançailles de Mr. Hire - Le Coup de lune - La Maison du canal - L'Homme qui regardait passer les trains - Le Bourgmestre de Furnes - Les Inconnus dans la maison - La Veuve Couderc - Lettre à mon juge L'homme vrai, pour Simenon, c'est l'«homme nu», débarrassé de ses masques géographiques, historiques ou sociaux. Ce n'est pas à proprement parler un héros, il est «n'importe qui dans la rue», mais, placé dans une situation de crise, il va jusqu'au bout de lui-même et révèle ce qu'il a en lui d'essentiel. Le roman de Simenon n'est donc pas une chronique : c'est une crise. Resserrement de l'action, tension du récit, rupture, passage à l'acte. Le personnage joue son destin comme aux dés, la mort est souvent au rendez-vous, le lecteur est porté par l'envie de savoir. On voit tout ce que le roman-crise doit au roman policier, et l'on comprend ce qui fait l'unité de l'oeuvre. Simenon a trouvé dans ses propres récits d'énigme - les «Maigret» qui lui valurent ses premiers succès - de quoi structurer le genre auquel il tenait le plus, le «roman dur» (entendre : non-policier), qui est aussi un «roman pur» : dépourvu de considéra tions abstraites, composé de «mots matière», apte à saisir les êtres dans leur vérité. Il aura passé sa vie à parfaire et à épurer sa formule. Son extraordinaire productivité l'a parfois desservi. Les romans rassemblés dans la Pléiade - cinq «Maigret», seize «romans durs» - retracent sa trajectoire et manifestent la cohérence de son ambition. Catégorie(s) > Librairie > Romans
> A thèmes
> Retour |